INFORMATION
Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue
Steve Audet
Directeur du Service des communications institutionnelles et du recrutement
Téléphone : 819 279-5398
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Stéphanie Duchesne
Directrice du Service des communications et du recrutement
Téléphone : 819 763-2538
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Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) expriment de sérieuses préoccupations à la suite de la décision du gouvernement du Québec de mettre fin au Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Bien que cette orientation semble répondre aux enjeux des grands centres urbains, elle crée des effets particulièrement lourds pour les régions comme l’Abitibi-Témiscamingue, où l’apport de la population étudiante internationale demeure essentiel.
Depuis plusieurs années, le PEQ constitue un levier d’attraction incontournable pour les étudiantes et étudiants internationaux qui choisissent de poursuivre leurs études dans nos établissements. Leur contribution va bien au-delà des campus : ils enrichissent le tissu social et culturel, soutiennent les organisations locales et répondent directement aux besoins de main-d’œuvre d’un marché du travail parmi les plus en tension au Québec. Actuellement, avec le taux de chômage le plus bas de toutes les régions chez les 15 à 64 ans, l’économie régionale repose largement sur la présence de ces talents.
Une décision qui fragilise la réponse aux besoins des régions
Les prévisions démographiques indiquent qu’en 2025, la région a amorcé un long cycle de décroissance pour atteindre seulement 137 399 habitantes et habitants en 2051. Plus particulièrement, seulement d’ici 2033, les prévisions estiment 6 067 personnes en moins dans la catégorie des 20 à 64 ans, d’après les données recueillies par l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Parallèlement, malgré un salaire moyen parmi les plus élevés au Québec, l’Abitibi-Témiscamingue figure aussi au troisième rang provincial des régions présentant le plus haut taux de postes vacants au deuxième trimestre de 2025.
« Nous comprenons les réalités vécues dans les grands centres. Toutefois, une approche uniforme qui ne tient pas compte des besoins particuliers des régions entraîne des conséquences importantes pour notre capacité à attirer et retenir les personnes étudiantes internationales », souligne Vincent Rousson, recteur de l’UQAT.
Une demande de prévisibilité et d’équité
Les deux établissements demandent la mise en place immédiate d’une clause de droits acquis (clause grand-père) pour toutes les personnes déjà engagées dans un parcours d’études dans la région et qui comptaient sur le PEQ dans leur planification personnelle et professionnelle.
« Nos étudiantes et étudiants ont choisi l’Abitibi-Témiscamingue en toute confiance et en fonction des politiques en vigueur. Il est essentiel d’assurer une transition qui soit humaine, prévisible et respectueuse », soutient Dany Mercier, directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.
Un appel à la collaboration gouvernementale
« Nous avons la responsabilité de représenter nos communautés et nos partenaires. Nous invitons le gouvernement à revoir sa décision et à collaborer avec les régions afin de développer des solutions adaptées à leurs réalités », concluent les deux chefs d’établissement.
Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue s’engage et s’investit dans sa mission éducative, en accompagnant la population étudiante de toute provenance dans la réussite de son projet de vie. En ce 21e siècle, par ses activités de formation et de recherche qui lui permettent d’être un acteur du développement régional, le Cégep propose des approches novatrices et flexibles pour répondre aux besoins de sa population étudiante, du marché du travail, et de la société.
La mission du Cégep consiste à développer des compétences pour apprendre, innover et contribuer à la société, dans un environnement empreint d’ouverture et de proximité.
Officiellement créée le 19 octobre 1983, l’UQAT se démarque aujourd’hui sur plusieurs plans en enseignement, en recherche et en recherche-création. Grâce à des expertises reconnues et à un volume annuel de recherche atteignant près de 24 M$, l’Université se positionne avantageusement, non seulement sur la scène provinciale, mais aussi nationale et internationale. L’UQAT offre plus de 160 programmes de 1er, 2e et 3e cycles, dont une soixantaine sont offerts à distance. Avec sept campus, centres et points de service, l’Université accueille plus de 7 000 étudiantes et étudiants, dont plus de 800 en provenance de partout dans le monde.
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