Mines de demain : un rapprochement concret entre l’industrie et l’enseignement

COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

SOURCES

Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue
Geneviève Marchand
Conseillère en communication
Téléphone : 514 710-7022
Téléphone : 819 762-0931, poste 1688

 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Marie-Ève Lacombe
Conseillère en communication
Téléphone : 819 762-0971, poste 2686

 

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Rouyn-Noranda, le 3 juin 2025. –

La troisième édition de Mines de demain est officiellement lancée aujourd’hui, dans une formule renouvelée, axée sur le terrain. L’événement, qui se poursuit jusqu’au 4 juin, réunit du personnel enseignant pour des visites en entreprise, suivies de séances de travail avec des spécialistes du secteur minier. Ce travail collaboratif vise à développer du matériel d’enseignement fondé sur des situations concrètes et des données actuelles. L’objectif final est d’intégrer aux cours des activités pédagogiques authentiques et ancrées dans la réalité.

Mines de demain est coordonné par le comité La RAMPE (Réseau actualisation minière partenaires éducation), une initiative du Pôle d’enseignement supérieur dans le secteur minier CEGEP-AT – UQAT. Ce comité rassemble des enseignantes et enseignants des cégeps de l’Abitibi-Témiscamingue, de Sept-Îles, de Thetford ainsi que de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), dans une volonté de rapprocher les milieux de l’éducation et de l’écosystème minier.

« Au cours des derniers mois, une véritable synergie s’est installée entre les enseignants des établissements d’enseignement qui participent à La RAMPE. Cette complicité accrue leur permet de parler d’une seule voix, de mutualiser leurs expertises et de se soutenir activement afin de rester arrimées avec l’industrie et ses besoins de compétences », mentionne Louise Bryce, chargée de projet en formation minière au Pôle minier.

La nouveauté cette année réside dans la structure même des échanges qui est dirigée vers des transferts de connaissances avec des professionnelles et professionnels du milieu. Ils permettront d’identifier des pistes d’apprentissage et de les transformer en outils pédagogiques. Le contenu développé pourra refléter les défis actuels et nourrir l’enseignement de cas pratiques directement inspirés du milieu.

« Le fait de pouvoir tenir ces échanges directement dans les entreprises va créer une réelle proximité. Cela va nous permettre de mieux comprendre les réalités du terrain, de partager nos expertises et de faire évoluer l’enseignement de façon concrète. En travaillant ensemble, on avancera dans la même direction », ajoute Loïc Bureau, enseignant en Technologie minérale au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et membre du comité La RAMPE.

Parmi les partenaires qui ouvriront leurs portes aux visites, on retrouve : Epiroc, Agnico Eagle et son équipe d’exploration régionale; Mine Westwood, IAMGOLD; le Complexe minier Lamaque, Eldorado Gold Québec; Technominex et le Centre technologique des résidus industriels (CTRI). Leur ouverture et leur engagement témoignent d’un réel désir de contribuer à l’évolution de l’enseignement dans un environnement en constante transformation.

« Les différentes rencontres préparatoires avec les responsables d’entreprise ont été très motivantes et inspirantes. Dès les premières discussions, des idées d’ateliers ont émergé, ce qui est très prometteur. Je suis convaincue que cette approche sera bénéfique autant pour les entreprises que pour les cégeps et l’UQAT. C’est stimulant de voir que les efforts investis porteront leurs fruits », partage Sophie Côté, enseignante en Technologie minérale du Cégep de Thedford et membre du comité La RAMPE.

En complément des visites, les personnes participantes auront également l’occasion d’assister à une présentation portant sur les résultats du projet de réseau d’experts en salles de contrôle minière par le Groupe MISA, en collaboration avec l’Institut national des mines. L’activité se conclura par une mise en commun des ateliers conçus en entreprise, favorisant une réflexion partagée et la consolidation des apprentissages.

L’une des principales retombées attendues de cette édition est sans contredit le renouvellement des connaissances avec lesquelles le personnel enseignant repartira, enrichies par un contact direct avec les réalités industrielles actuelles. Cette dynamique contribuera à renforcer la pertinence des contenus enseignés et à soutenir une formation mieux arrimée aux besoins concrets du secteur minier.

À propos du Pôle d’enseignement supérieur secteur minier

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue sont les établissements d’enseignement supérieur qui dirigent le Pôle minier. Avec ses partenaires, le Pôle minier exerce un leadership qui favorise le développement d’une offre de formation d’avant-garde plus accessible en réponse aux besoins de main-d’œuvre et à l’évolution technologique, environnementale et sociale du secteur minier. Ses actions touchent les personnes étudiantes, l’accessibilité à l’enseignement supérieur, l’offre de formation elle-même et les actrices et acteurs de l’industrie. Le soutien au développement de La RAMPE s’inscrit pleinement dans sa mission.

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De gauche à droite :
Louis Therriault, enseignant en Technologie du génie électrique au Cégep de Sept-Îles; Julien Picherit, enseignant en Technologie minérale au Cégep de Sept-Îles; Nadia Paquet, enseignante en Technologie minérale au Cégep de Thetford; Annie Lévesque, enseignante en Technologie minérale au Cégep de Sept-Îles; Émilie Hébert, enseignante en Technologie du génie électrique au Cégep de Sept-Îles; Sophie Côté, enseignante en Technologie minérale au Cégep de Thetford et Mylène Richard, enseignante en Technologie minérale au Cégep de Thetford.

Crédit : Louise Bryce